Près de 18 300 policiers municipaux sont en poste dans les collectivités de la fonction publique territoriale. Avec les gardes champêtres et les agents de surveillance, l'effectif total a augmenté de plus de 2% entre 2011 et 2012. Pour combler les départs à la retraite, de nouveaux recrutements sont prévus.
Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) a dressé un état des lieux des effectifs de la filière police municipale déclarés par les communes. En 2012, on compte 18 297 policiers municipaux, 870 gardes champêtres et 5 336 agents de surveillance de la voie publique (ASVP). Comparés à 2011, ces effectifs ont augmenté de 2,10%. Mais selon le CNFPT « l'analyse de l'évolution des chiffres de cette filière laisse penser que les effectifs sont stables au niveau national depuis 2009. Les nouveaux recrutements viennent combler les départs en retraite ».
Courant 2014, le cadre d'emploi d'agent de la police municipale et celui de garde champêtre devraient fusionner pour donner naissance à un corps unique : la Police territoriale.
Cinq régions concentrent la plus importante partie de l'effectif des policiers municipaux. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) regroupe à elle seule 3 880 agents, soit 20% de l'effectif total. Le Languedoc-Roussillon arrive en deuxième position avec 1 674 policiers suivit par l'Ile-de-France et la région Rhône Alpes (1 023 agents). Mais ce n'est pas forcément dans ces régions que l'effectif a augmenté le plus. Au contraire. Le CNFPT note « une diminution notable des policiers municipaux en Ile-de-France de plus de 10% » mais sans en indiquer la raison.
L'Aquitaine, la Haute-Normandie et la Bretagne sont les trois régions où l'effectif a cru le plus. Près de 26% pour la première, plus de 21% pour la seconde, plus 13% pour la troisième, entre 2011 et 2012.
90% des effectifs de la police municipale sont constitués d'agents de catégorie C. « Avec seulement 105 directeurs pour l'ensemble du territoire national, cette filière est celle qui compte le moins d'agents de catégorie A comparée à l'ensemble des filières de la fonction publique territoriale » indique le CNFPT. Il faut se rendre en Guadeloupe, en Rhône-Alpes-Lyon et en Poitou-Charentes pour trouver un pourcentage d'agents de catégorie A et B supérieur à 10%.
Travaillant en uniforme et en binôme, ce policier patrouille dans les rues pour assurer une présence dissuasive et préventive sur l'ensemble d'une commune. Il s'occupe de réguler la circulation, sécurise la sortie des écoles, s'assure du bon ordre des manifestations organisées par la ville, répond aux demandes des habitants, les oriente. Il intervient en cas de tapage nocturne. Il verbalise les infractions aux arrêtés et règlements municipaux ou au non-respect de la propreté des voies publiques. Ce policier de terrain est employé par le maire qui décide de l'armer ou non. Selon le CNFPT, en 2012, plus de la moitié des agents de la police municipale est équipée d'une arme.
Travailler dans la police municipale vous intéresse ? Plusieurs concours permettent d'intégrer cette filière :
- le concours de gardien de la police municipale (niveau CAP-BEP)
- le concours de chef de service de la police municipale (niveau Bac à Bac+2)
- le concours de directeur de police municipale (niveau Bac+3 minimum)
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