Des professionnels de l'animation

Vous êtes titulaires du Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA), du Brevet d'aptitude aux Fonctions de Directeur (BAFD), du Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS) ou du Brevet d'État français d'Animateur Technicien de l'Éducation Populaire et de la jeunesse (BEATEP) ? Alors vous risquez certainement d'intéresser votre ville, en particulier si elle fait partie des 17% de communes qui passent à la semaine de quatre jours et demi d'école dès cette rentrée scolaire. Votre mission : animer et/ou surveiller les enfants d'écoles maternelles et élémentaires quelques heures par semaine, pendant le repas de midi, le goûter et/ou l'étude, les mercredis et/ou les petites vacances scolaires.

Des étudiants aux Atsem

16 des 39 villes de plus de 100 000 habitants sont notamment impliquées dans la réforme des rythmes scolaires. C'est aussi celles qui recrutent le plus, Paris en tête avec 1500 animateurs (selon le Nouvel Obs). Et pas uniquement des diplômés. Comme le précise l'offre diffusée sur le site de la mairie, la capitale est prête à accueillir « des étudiants qui sont à la recherche d'un complément de rémunération pendant leurs études ou des étudiants intervenant dans le domaine des sciences de l'éducation à la recherche d'une expérience dans le domaine de l'animation ». Ils peuvent même choisir leurs horaires de travail selon leurs disponibilités. Il suffit de le préciser dans le dossier de candidature. Des emplois d'étudiants animateurs sont aussi proposés à Rennes. La ville « recommande » de posséder le BAFA ou d'avoir une simple expérience auprès des enfants. Même attente à Poitiers qui recrute « en permanence des étudiants avec ou sans BAFA pour la pause de midi, car le turn-over est important » signale Bernard Martin, responsable du Pôle Vie des écoles. Cette ville - comme Grenoble - cherche aussi des ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) détenteurs du CAP Petite enfance et habilités à s'occuper de l'accueil périscolaire.

Des contrats de travail et des salaires variables

Les contrats de travail proposés aux candidats varient selon les communes. A Clermont-Ferrand, ils sont établis sur un trimestre ou à l'année « pour s'adapter aux emplois du temps des étudiants » précise à la télé locale TV8 Christophe Gagnon, directeur adjoint de la Direction de l'animation, de la jeunesse et des loisirs. Poitiers fait signer aux étudiants des contrats allant de septembre à fin juin « mais qui excluent les périodes de congés scolaires ». Nantes propose des CDI à une cinquantaine d'animateurs diplômés. « Ils travailleront 17h par semaine avec une disponibilité entre 12h et 14h et entre 16h et 18h45 » indique Florence Corre, directrice de la structure Action Périscolaires. Certaines collectivités misent sur les contrats aidés. La ville d'Angers par exemple a recours à des jeunes en emploi d'avenir et leur finance le BPJEPS en échange (source : le Nouvel Obs). Côté salaires, Rennes rémunère à la vacation, pour un temps de 2h05, repas et congés payés inclus. Paris fait varier la paie en fonction de « la nature des services effectués » comme précisé dans le dossier de candidature.

Bon à savoir

- Vous cherchez un emploi dans l'animation ? Consultez nos offres d'emploi.

- Plusieurs concours permettent d'exercer le métier d'animateur dans la fonction publique territoriale. Par exemple, si vous êtes titulaire du BAFA, tentez les concours d'adjoint territorial d'animation ou d'adjoint animation périscolaire de la ville de Paris. Avec le BPJEPS ou le BEATEP, devenez animateur territorial ou éducateur territorial des activités physiques et sportives avec le BEES (brevet d'Etat d'éducateur sportif). Pour les plus expérimentés, essayez le concours d'attaché territorial spécialité animation.

Tous les concours de la filière animation sont à découvrir sur notre site.