Le traitement brut des agents de la fonction publique est soumis à plusieurs cotisations sociales.

L'assurance vieillesse (ou pension civile)

Pour la retraite principale (pensions civiles et militaires ou des agents des collectivités locales, les cotisations représentent 9,94 % du traitement indiciaire (plus la nouvelle bonification indiciaire). 

La CSG (Contribution sociale généralisée)

Son taux de 7,5 % se calcule sur le salaire brut, l'indemnité de résidence, le supplément familial de traitement, la GIPA, la NBI et les primes, sous déduction d'un abattement de 1,75 %. Les revenus pris en compte sont limités à 4 fois le plafond mensuel de la Sécurité sociale.

La CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale)

Son taux de 0,5 % s'applique de la même manière que la CSG.

La retraite additionnelle sur les primes

Cette cotisation de 5 % s'applique sur le montant des primes versées, dans la limite d'un montant égal à 20 % du salaire de base (exemple : si l'agent touche une rémunération de base de 20 000 euros brut, cette cotisation s'appliquera sur un montant maximum de 4000 euros brut, même si l'agent a perçu un montant supérieur de primes sur l'année).

La contribution exceptionnelle de solidarité

Pour financer le régime de solidarité de l'Etat qui verse les allocations de solidarité spécifique et d'insertion, la rémunération nette globale des agents de la fonction publique est soumise à un prélèvement de 1%.  Sont dispensés, les agents dont la rémunération ne dépasse pas 1430,76 euros brut par mois.